Cartes postales anciennes de Rennes
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Ainsi nommé parce que conduisant à la petite ville d'Antrain au nord-est de l'Ille-et-Vilaine, le faubourg rennais d'Antrain s'appelait à l'origine faubourg Saint-Laurent ou Pré Saint-Laurent, car le village de Saint-Laurent-des-Vignes se trouvait dans cette direction, à 3 kilomètres de la ville.
Le début de la rue, côté ville, prolongement de l'actuelle rue Le Bastard, porta jusqu'à la Révolution le nom de rue de la Reverdiais. C'était à l'origine un faubourg populeux, rue étroite et maisons à pans de bois avec des petits commerces en rez-de-chaussée. La rue a été élargie au milieu du 19ème siècle, des hôtels particuliers en pierre ont été construits dans ce nouveau centre de la ville, et de rares maisons anciennes échappèrent à la destruction, on peut encore les voir.
Vers le milieu de la rue, un étonnant bâtiment à la structure en fer en façade, l'ancienne épicerie Valton, oeuvre de de l'architecte Guidet datée du 19ème siècle, possède des décorations du célèbre mosaïste Odorico.
Plus haut, au niveau de l'intersection menant vers l'Hôtel-Dieu, se trouve sur la gauche l'ancien couvent des Capucins, devenu le lycée privé Saint-Martin, avec sa chapelle.
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Dans sa seconde partie de la rue, après le carrefour avec la rue de l'Hôtel-Dieu et la rue Lesage, le faubourg, a été totalement rasé et reconstruit au 20ème siècle. Seuls ont échappé aux pioches des ouvriers l'ancien hôtel des Demoiselles, une maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse (devenu le collège de l'Adoration) et l'auberge des trois-Marches (le restaurant Le Coq Gadby).
rue d'Antrain
rue d'Antrain
rue d'Antrain, maisons à pans de bois
le magasin "Valton"
son architecture de fer
vieille maison à colombages
rue d'Antrain, le passage des Carmélites
ancien couvent des Capucins, lycée Saint-Martin
lycée Saint-Martin, en rouge, la rue d'Antrain
au fond à droite, l'Hôtel-Dieu
pensionnat de l'Adoration
entrée de l'Adoration
l'ancienne auberge des Trois-Marches
aujourd'hui Le Coq-Gadby
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Aujourd'hui englobé dans la ville de Rennes, le petit village de Saint-Laurent-des-Vignes, avec son église paroissiale et son cimetière, était connu pour son établissement de soins Saint-Thomas de Villeneuve (devenu la clinique Saint-Laurent) qui avait pour vocation d'accueillir les personnes convalescentes ou surmenées. Avant le bourg de Saint-Laurent, on passait d'abord devant le café-tabac-épicerie "à l'arrêt des pêcheurs", à la Croix-Herpin. Celui-ci a maintenant disparu.
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le café de la Croix-Herpin
l'église de Saint-Laurent et son cimetière
la rue principale de Saint-Laurent-des-Vignes
au premier plan, la Communauté
Saint-Thomas de Villeneuve
le sanatorium
la cour intérieure, l'ancien cloître
les jardins
La maison du Teilleau, ci-dessous, appartenait à la famille de Louise Bodin (1877-1929), journaliste et ardente militante des droits de la femme. Cette dernière venait souvent s'y reposer vers la fin de sa vie.
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maison du Teilleau
le Teilleau
sous-bois au Teilleau
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Philippe Saint-Marc
passeur de mémoire
conservation du patrimoine rennais
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